[Humain] Roland Deschain

A Ismouth, devant le temple d'Odin...
La foule ... Inombrables esprits qui circulent dans cette ville souterraine...

De la masse sort un homme d'une vingtaine de primtemps. Un homme parmi tant d'hommes, une âme parmi tant d'âmes. Il releve la tête fixantde ses yeux bleus glacés le vieux temple de la divinité. Il passe une main dans ses cheveux blonds coiffé négligeament, les repoussants en arriere. Son regard traduit une grande sagacité et une soif de connaissance grandissante. Sa carrure solide est couverte par une armure entretenue et luissante a la lumiere du soleil... Sous sa cape portant le sceau de l' "Académie", accrochée à sa ceinture une masse d'arme lourde à dix-neuf pointes, dans son dos, un bouclier frappé d'une rose avec un soleil en son sein surmontant une tour noire comme l'eben. On retrouve cet embleme sur le fermoir de sa cape.

L'homme gratte sa barbe naissante de sa main, d'un geste las et désabusé. Il monte les marche, donne quelque pieces au mendiant qui y est assis puis pénètre dans le temple...

Une vieille aveugle se remet en marche appuyée sur son bâton et disparait parmis les passants.

Assis au milieu des livres dans la grande bibliotheque du temple d'Odin, Roland consulte quelques livres...

Il s'interrompt au milieu de sa page, portant la main à son front. Ce mal de tête ... ce bruit incessant, bourdonnement lugubre et malsain courant a travers ses neurones ... Cette anomalie ... Dans l'espace, le temps, la matiere ... des tramées...

Et murmurant pour lui meme :

"Le monde change ..."

Le vent souffle à nouveau dans les entrailles de la terre. Indissible murmure qui ...

change...

monte au milieu de la tranquilité que la nuit. L'histoire ...

change...

s'écrit dans le sang des braves et des innocents. Je ...

change...

perçois cette douce mélodie, sensible, fragile, appaisante, si réconfortante ... Je me sens bien, mes yeux se ferment et le sommeil me gagne lentement. Le monde ...

change...

ne devient que silence et obscurité, et les rêves viennent ...

Une derniere pensée à mes compagnons ... Les morts ... Les vivants ... A mes amis...

Oui ... Il est comme le vent ... Le Weyr change comme le vent...